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Campagne 2014

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Réseau départemental de suivi de la
qualité des eaux superficielles landaises
 

Cours d'eau : Gioulé
Commune : Cazères-sur-l'Adour
Localisation : Pont de la D65
Point N° : 05 231 430
Type de station : RCA

données fournies par :

 
Carte 1642 O Villeneuve-de-Marsan (1:25000) - Source IGN


 
Analyses physico-chimiques



Le Gioulé est un cours d'eau qui se jette en rive droite de l'Adour.

La qualité de ses eaux est suivie à Cazères-sur-l'Adour depuis 2012 dans le cadre d'un réseau de surveillance sous maîtrise d'ouvrage de l'agence de l'eau Adour-Garonne, à l'aval d'une autre station située au niveau de Lussagnet (05 231 450).

Le bilan des trois premières campagnes fait état d'une qualité de l'eau partiellement dégradée en raison de la présence récurrente de matières organiques, de nutriments et de matières en suspension.

Les résultats enregistrés en 2014 sont similaires à ceux observés depuis 2012.

Le plus fort déclassement concerne l'altération "particules en suspension" et est intervenu dans la classe de qualité médiocre en raison de deux concentrations en matières en suspension mesurées sur des échantillons d'eau prélevés le 23 janvier (49 mg/l) et le 24 juillet (51 mg/l).

En parallèle, plusieurs autres déclassements plus légers se sont produits dans la classe de qualité moyenne pour les altérations suivantes : "matières organiques et oxydables", "matières azotées", "nitrates", et "matières phosphorées".

 

Analyses hydrobiologiques

La qualité hydrobiologique du Gioulé est suivie au niveau de Cazères-sur-l'Adour depuis 2013 par le biais de l'étude des communautés de macro-invertébrés benthiques et de diatomées.

Les premières notes obtenues font état d'une qualité biologique globalement moyenne, à l'exception de la note obtenue en 2013 dans le cadre du suivi des invertébrés.

Ce bilan suggère que le contexte partiellement dégradé observé sur le plan physico-chimique en raison d'apports de matières organiques, de nutriments et de matières en suspension pourrait avoir un impact sur le développement de la vie aquatique.

Ces premières conclusions devront être confirmées dans les années à venir.

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