Home > Détails par cours d'eau > l'Estampon à Saint-Gor |
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La qualité de l'eau de l'Estampon est suivie à Saint-Gor depuis 2006 dans le cadre
du Réseau de Référence Pérenne sous maîtrise d'ouvrage de l'agence de l'eau
Adour-Garonne.
Le bilan des premières campagnes fait état d'une qualité de l'eau globalement bonne pour la majorité des altérations suivies, mais laissent apparaître l'existence de quelques perturbations liées à la présence ponctuelle de matières organiques, de nitrates, de matières en suspension ou de micropolluants minéraux (métaux). Il est à noter que la faible minéralisation de l'eau de l'Estampon, entraînant un déclassement systématique, est caractéristique des cours d'eau sableux du plateau landais. A l'issue de la campagne 2014, un seul déclassement majeur a été observé. Celui-ci est intervenu pour l'altération "particules en suspension" dans la plus mauvaise classe de qualité et s'explique par une concentration en matières en suspension relevée le 18 novembre (54 mg/l). En parallèle, plusieurs autres déclassements se sont produits dans la classe de qualité moyenne pour les altérations suivantes : "matières organiques et oxydables", "nitrates", "micropolluants minéraux (mesurés sur bryophytes) et "HAP (mesurés sur sédiments)". Enfin, les derniers résultats obtenus au niveau de Saint-Gor conduisent à classer l'eau de l'Estampon parmi les eaux inaptes à la pratique de tous les loisirs et sports aquatiques ainsi qu'à une utilisation directe en aquaculture.
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Analyses hydrobiologiques Le suivi de la qualité biologique de l'Estampon a démarré en 2005 à Saint-Gor, mais n'a été réellement systématisé qu'à partir de 2012 à travers l'étude des communautés de macro-invertébrés benthiques, de diatomées, et de macrophytes. Les résultats des analyses conduites sont variables selon les campagnes et les indices. Les notes obtenues dans le cadre du suivi des invertébrés sont stables depuis 2012 et traduisent une très bonne qualité biologique. En revanche, les notes enregistrées pour le suivi des diatomées et des macrophytes traduisent un fort niveau de trophie et suggèrent que les perturbations constatées pourraient être liées à des apports de matières organiques et de nutriments. Enfin, l'étude de la population piscicole réalisée en 2012 fait état de la qualité moyenne des peuplements présents au niveau de cette station de surveillance. Ces premières conclusions sont cohérentes avec celles établies
suite à la surveillance physico-chimique, et devront être confirmées
dans les années à venir. |
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