Réseau départemental de suivi de la
qualité des eaux superficielles landaises
 

 
Carte 1542 E Mont-de-Marsan (1:25000) - Source IGN

 

Analyses physico-chimiques

La qualité de l'eau du Midou est suivie depuis 1976 à Bougue, quelques kilomètres en amont de la formation de la Midouze (résultant de la confluence entre la Douze et le Midou), dans le cadre d'un réseau de surveillance sous maîtrise d'ouvrage de l'agence de l'eau Adour-Garonne.

Le bilan des campagnes de surveillance fait état d'une qualité de l'eau partiellement dégradée en raison de la présence récurrente de matières organiques, de nutriments et de matières en suspension.

Les résultats de la campagne 2014 sont comparables à ceux obtenus ces dernières années.

Un seul déclassement majeur a été enregistré. Celui-ci s'est produit dans la plus mauvaise classe de qualité pour l'altération "particules en suspension" suite à quatre analyses de matières en suspension ayant révélé des concentrations supérieures à 50 mg/l (maximum relevé le 19 novembre : 190 mg/l).

En parallèle, deux déclassements plus légers sont intervenus dans la classe de qualité moyenne pour les altérations "matières organiques et oxydables" et "nitrates".

Enfin, les derniers résultats observés au niveau de Bougue conduisent à classer l'eau du Midou parmi les eaux inaptes à la pratique de tous les loisirs et sports aquatiques ainsi qu'à une utilisation directe en aquaculture.

Analyses hydrobiologiques

La qualité biologique du Midou est suivie à Bougue à travers l'étude des communautés de macro-invertébrés benthiques (depuis 1987), de diatomées (depuis 2005) et de macrophytes (depuis 2012).

Les résultats enregistrés font état d'une qualité biologique globalement dégradée.

Les notes issues du suivi des invertébrés et des diatomées montrent l'impact des apports répétés de matières organiques et de nutriments (surtout des nitrates) sur le développement de la vie aquatique.

L'étude des macrophytes entamée en 2012 donne des résultats très variables selon les campagnes. Aussi, il paraît prématuré d'arrêter des conclusions pour le moment.