Home > Détails par cours d'eau > la Midouze à Saint-Pierre-du-Mont |
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La qualité de l'eau de la Midouze est
suivie à l'aval de l'agglomération de Mont-de-Marsan depuis 2008, dans le cadre du Réseau
Complémentaire Départemental sous maîtrise d'ouvrage du Département des Landes.
Le bilan des premières campagnes fait état d'une qualité de l'eau partiellement dégradée pour la majorité des altérations suivies, essentiellement en raison de la présence récurrente de matières organiques, de matières en suspension et de micro-organismes indicateurs d'une contamination d'origine fécale (Escherichia coli). Les résultats de la campagne 2014 ont entraîné trois déclassements majeurs dans les classes de qualité médiocre ou mauvaise. Les deux plus importants ont été observés pour les altérations "micro-organismes" et "pesticides (mesurés sur eau brute)", et s'expliquent respectivement par des teneurs récurrentes élevées en E.coli (maximum relevé le 8 juillet : 96 227 UFC/100 ml) et par deux concentrations mesurées en métolachlore ESA, métabolite du S-métolachlore, le 15 janvier 2,7 µg/l) et le 12 mars 2014 (2,1 µg/l). Le troisième déclassement majeur est intervenu dans la classe de qualité médiocre pour l'altération "matières azotées" et résulte d'une concentration ponctuelle mesurée en nitrites le 22 mai (0,82 mg/l). En parallèle, d'autres déclassements plus légers se sont produits dans la classe de qualité moyenne pour les altérations "nitrates", "particules en suspension" et "micropolluants minéraux (mesurés sur eau brute)". Enfin, les derniers résultats obtenus à l'aval de l'agglomération montoise conduisent à classer l'eau de la Midouze parmi les eaux inaptes à la production d'eau potable, à la pratique de tous les loisirs et sports aquatiques ainsi qu'à une utilisation directe en aquaculture. En revanche, les résultats indiquent que l'eau permet l'irrigation des plantes sensibles ou de tous les sols ainsi que l'abreuvage des animaux d'élevage matures, moins vulnérables (bovins, ovins), mais nécessite une surveillance accrue.
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La qualité hydrobiologique de la Midouze est suivie à l'aval de l'agglomération de Mont-de-Marsan depuis 2008 à travers l'étude des communautés de macro-invertébrés benthiques, de diatomées, et de macrophytes. Les résultats obtenus pour le suivi des invertébrés et des diatomées traduisent une qualité biologique moyenne tandis que ceux issus de l'étude des macrophytes indiquent que le niveau de trophie est élevé. Ainsi, le bilan dressé à partir des analyses hydrobiologiques
suggère que la présence
récurrente de matières organiques et de nutriments
détectée dans le cadre de la surveillance physico-chimique a un impact sur
le développement des communautés biologiques. |
Département des Landes - Direction de l'Environnement - SAGER |