Lors du débat d’orientation budgétaire de ce vendredi 4 mars, Xavier Fortinon, Président du Conseil départemental des Landes, a introduit la session de l’assemblée départementale par une allocution relative à la crise en Ukraine.
Après avoir salué le courage du peuple ukrainien et de ses dirigeants qui résistent face à l’envahisseur et exprimé au nom des élus du Département leur pleine et entière solidarité, Xavier Fortinon a souligné qu’au moment où le conflit se durcit, ce sont d’abord aux conséquences humaines auxquelles il faut faire face et répondre dans l’urgence :
« Le nombre de réfugiés ukrainiens bondit jour après jour. Ils sont déjà plus d’un million à avoir quitté leur pays pour échapper à la guerre. Parmi eux des femmes, des enfants. Leurs témoignages nous bouleversent et nous interpellent, tout comme la détermination du peuple ukrainien à résister. La France doit se montrer à la hauteur de ses devoirs républicains et rester fidèle à ses valeurs humanistes. »
Le Département des Landes participera donc activement à l’élan de solidarité qui se met en place en France, notamment en lien avec l’Assemblée des Départements de France.
Ce vendredi 4 mars, l’assemblée a voté une première participation d’urgence de 50 000 € au fonds d'action extérieure des collectivités territoriales (FACECO) activé par le Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.
Le Département va également participer à la construction d’un dispositif d’accueil et d’accompagnement des réfugiés en concertation avec l’État, les communes, XL Habitat et les associations.
De potentielles structures d’accueil d’urgence ont également été identifiées avec les PEP40 et la Ligue de l’enseignement.
Au-delà de ces mesures d’urgence, l’assemblée se mobilisera autant que de nécessaire pour la mise en œuvre de nouvelles actions si elles se révèlent nécessaires au fur et à mesure de l’évolution de la crise.
Suite aux fortes précipitations du printemps 2020 ayant causé des affaissements de chaussée et des glissements de talus, la RD 437 reliant Castelnau-Tursan à Saint-Loubouer était fermée à toute circulation depuis le 19 mai 2020. Après plusieurs mois de travaux, sa réouverture sera effective dès ce weekend.
Les travaux menés, d’un montant global de 600 000 €, ont été réalisés en deux tranches :
• Purge et drainage de la chaussée et mise en œuvre d’un revêtement d’imperméabilisation de la grave non traitée par l’entreprise BAUTIAA en juin 2021 ;
• Assainissement du réseau hydraulique, renforcement des talus, reprise de la structure de la chaussée et renforcement de la couche de roulement par l’entreprise SPIE-BATIGNOLLES entre octobre 2021 et février 2022.
En complément de ces travaux, les services du Conseil départemental sont intervenus du 10 au 17 février pour la pose des glissières de sécurité puis la remise en état de la voirie.
La réouverture à la circulation de la RD 437 est donc dorénavant possible et sera effective dès ce weekend.
Toutefois, une dernière intervention sera nécessaire : les enduits de surface définitifs seront réalisés au printemps 2022, période avec une météo favorable à la mise en œuvre de revêtements aux liants hydrocarbonés. Cela nécessitera alors la mise en place d’une déviation pendant 1 à 2 jours.
Communiqué de Xavier FORTINON, Boris VALLAUD, Monique LUBIN et Eric KERROUCHE
À l’occasion de la réunion de crise sur l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène présidée ce jour par Madame La Préfète des Landes, le Président du Conseil départemental des Landes et les parlementaires socialistes landais ont réaffirmé leur souhait de voir l’organisation du dépeuplement tenir compte des animaux proches de la commercialisation pour permettre leur mise sur le marché.
Ils ont par ailleurs rappelé leur attachement à la mise en place d’une expérimentation sur la vaccination des animaux et ont à nouveau exprimé la volonté que le territoire landais soit intégré dans cette expérimentation.
9 Français sur 10 consomment du foie gras selon une enquête du CSA de novembre 2021 et près de 75% ont prévu d’en déguster pour les fêtes de fin d’année !
Alors que certains maires de grande villes ont prévu de bannir le foie gras des réceptions qu’ils organisent, 16 associations, représentant plusieurs dizaines de milliers de chefs cuisiniers à travers la France et à l’international, signent un manifeste de soutien à la filière foie gras.
Le Manifeste souligne notamment que le foie gras est « l’ambassadeur de notre art de vivre, qu’il participe au rayonnement de nos savoir-faire et de notre culture dans le monde entier ».
Ces chefs s’engagent à mettre à l’honneur le foie gras, « source inépuisable d’inspiration culinaire » à l’occasion des fêtes et au-delà.
Le Département des Landes, premier territoire producteur de foie gras traditionnel en France, engagé aux côtés des acteurs de la filière, soutient cette démarche à travers une campagne de promotion du Manifeste dans la presse quotidienne régionale.
Près de 200 000 personnes vivent dans l’arrondissement de Mont-de-Marsan.
200 000 citoyennes et citoyens, mal aimés de la desserte ferroviaire, contraints d’utiliser la voiture pour aller travailler à Bordeaux ou à Dax, empêchés d’envoyer leurs enfants poursuivre leurs études à Bordeaux ou Toulouse, parfois forcés au déménagement en raison de l’enclavement.
La gare de Mont-de-Marsan, c’est aujourd’hui un TER circulant sur une voie unique non électrifiée à une vitesse moyenne inférieure à 80 km/h. 1h30 pour parcourir 130 km.
Depuis quelques mois, à l’initiative de l’État et des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, les projets de lignes à grande vitesse Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax sont à nouveau à l’ordre du jour. Ils conduiraient notamment à la création d’une gare TGV dans l’agglomération de Mont-de-Marsan.
C’est une opportunité unique, et historique, qui s’offre à nous aujourd’hui. Nous n’avons pas le droit de la refuser. Nous ne voulons pas continuer à regarder passer les trains.
Comme l’a souligné récemment le président de la Chambre de commerce et d’industrie des Landes, la création de lignes nouvelles à grande vitesse permettra de désenclaver un territoire trop longtemps tenu à l’écart du maillage ferroviaire à grande vitesse européen.
Le projet GPSO permettra de répondre aux besoins de mobilité décarbonée dans les Landes, le département le plus vaste de France avec la Gironde.
La nouvelle ligne sera déterminante pour créer les conditions du report modal des poids lourds de la route vers le rail.
Avec les LGV Bordeaux-Dax et Bordeaux-Toulouse, Mont-de-Marsan et les Landes intérieures auraient des trains à destination de Bordeaux (35 minutes), Toulouse (1h40), Dax (20 minutes), Bayonne (35 minutes) ou Agen (1h), mais aussi de Paris (2h45).
Le Département, à une très large majorité, a réaffirmé vendredi son engagement en faveur du projet et voté le plan de financement proposé par l’État, relevant sa participation de 10 M€.
Bien sûr, le chemin sera encore long. Bien sûr, de nombreux aspects devront faire l’objet de précisions, notamment sur l’ingénierie financière, notamment sur les dessertes de la future gare.
Mais nous ne pouvons pas hésiter plus longtemps au risque que les Landes et en particulier l’agglomération de sa ville préfecture restent à l’écart de l’aménagement ferroviaire.
Il est temps, aujourd’hui, que chacun prenne ses responsabilités pour achever le raccordement du sud aquitain à la grande vitesse.
| Charles DAYOT Maire de Mont-de-Marsan Président de Mont-de-Marsan Agglomération |
Xavier FORTINON Président du Conseil départemental des Landes |