Au moment où les collectivités territoriales doivent se prononcer pour la réalisation du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) au sud de Bordeaux, étape décisive pour l’aménagement de notre territoire, Xavier Fortinon, Président du Département des Landes, signe avec les parlementaires socialistes, des élus landais des majorités départementale et régionale et des élus locaux, un appel en faveur de la LGV et de la mobilité pour tous.
Du sud de Bordeaux jusqu'à la frontière espagnole, dans ce quart sud-ouest de la France dont on vante à juste titre la qualité de vie et l'attractivité, le train est aujourd'hui le grand oublié de l'aménagement du territoire.
Nous avons, avec la relance du projet GPSO, l'occasion de rapprocher Paris et l'international, des familles landaises, des travailleurs et de nos jeunes.
L'occasion aussi de rapprocher le bassin toulousain des Landes et du Pays Basque et de mettre en réseau les villes moyennes du grand sud-ouest.
C'est une occasion unique de développer les trains du quotidien, freinés par une ligne vieillissante qui sera bientôt saturée et dégradée malgré les efforts d'investissement de la Région Nouvelle-Aquitaine.
C'est l'occasion inespérée de mettre sur les rails les 10 000 camions qui tous les jours franchissent la frontière espagnole, se déversent sur nos routes, traversent nos villages et libèrent des tonnes de CO2. Il y autant de particules fines entre Hendaye et Bordeaux que sur le périphérique parisien !
Quelle sera l'alternative si nos divisions, notre manque d'enthousiasme et de solidarité à l'échelle régionale avaient finalement raison de ce projet d'utilité publique ? Il est facile quand on est à deux heures de la capitale d'affirmer que le reste de la population n'a pas besoin de s'en rapprocher.
Il est illusoire de penser qu'il suffira de rénover la ligne existante pour améliorer la desserte ferroviaire quand les investissements promis en 2017 par le gouvernement pour les « besoins du quotidien» ne sont toujours pas au rendez-vous.
Il est irresponsable à l'heure de la transition écologique de ne pas choisir le développement du train sous toutes ses formes et de garder la route et le transport aérien comme seuls moyens de désenclavement.
Nous sommes à présent devant un choix historique.
Parce que nous croyons à l'intérêt du GPSO au sud de Bordeaux, parce que nous voulons un avenir durable pour les Landes et que notre territoire continue d'être attractif, nous appelons à faire le choix d'un accès à la mobilité pour tous, le choix de la LGV.