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Que la fête reprenne !

Le festival Arte Flamenco revient après deux ans d’absence. Musiciens, techniciens, organisateurs et spectateurs partagent tous une énorme joie de renouer avec le spectacle vivant en direct.

Que ça fait du bien ! À la fin du premier « Rencontre avec » - le rendez-vous quotidien (à 11 h), ouvert au public, entre la presse et les artistes -, Ramon Amador est monté sur la scène de la Bodega pour un impromptu à la guitare, accompagné aux palmas par trois musiciens issus comme lui du quartier de la Triana à Séville*. Tout de suite, nous est revenu ce qui nous a tellement manqué pendant de si longs mois : des vibrations, du rythme, une connexion directe et secrète entre la musique et nos sens. 

Place à la joie et aux émotions. «  Il faut lâcher prise », appuie Sandrine Rabassa, directrice artistique d’Arte Flamenco, « nous avons travaillé très dur avec le Département et avec la mairie de Mont-de-Marsan pour que tout se passe bien. Et maintenant nous sommes là et nous allons pouvoir vibrer au rythme du flamenco ». François Boidron, directeur de la culture et du patrimoine au Département, confirme que les mesures sanitaires ont été respectées en préservant le confort des spectateurs : « la jauge plus restreinte des Arènes nous permet de ne pas avoir besoin du pass sanitaire. Les salles et les espaces ont été aménagés en conséquence ».

Des adaptations nécessaires

Rachel Durquéty, conseillère départementale en charge de la culture, a tenu à remercier « toutes les petites mains, tous ceux qui ont travaillé d’arrache-pied, y compris les techniciens du son et de la lumière » pour que ce festival ait lieu. Elle souligne le lien très fort entre le festival et le Département, même si « l’enjeu depuis l’année dernière est de pouvoir le faire vivre dans une nouvelle structure, externe au Département, où le partenariat que l’on a avec l’Agglomération et la Mairie se voit mieux ».

Le maire de Mont-de-Marsan, Charles Dayot, est sur la même longueur d’onde – « on travaille main dans la main avec le Département » - et met en avant la capacité des organisateurs à avoir su « réinventer des formats sans baisser la qualité du festival, à trouver des solutions pour être Covid-compatible ». L’une des adaptations les plus spectaculaires est le déménagement des soirées aux Arènes. « C’est un exploit de pouvoir recréer une ambiance, retient l’édile, ce n’est pas forcément évident d’avoir la même chaleur qu'au Café Cantante, de reproduire cette intimité, mais je suis certain qu’on aura malgré tout ce parfum-là ».

Preuve de l’impatience du public de retrouver le festival, la billetterie a bien fonctionné. Reste l’inconnue météorologique avec un temps plutôt pluvieux en ces premières heures. Mais Charles Dayot a une solution : « on a pris un arrêté municipal pour qu’il y ait beau temps ! »

* Ramón Amador (guitare), Juan-Jose Amador et Juan-Jose Amador Moreno (chant) et Paco Vega (percussions) accompagneront le danseur Yacin Daoudi « Moreno » pour le spectacle Transparente qui fera l’ouverture de la Bodega, mardi 29 juin à 18 h 30.

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