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Les bons comptes du Département des Landes

Les bons comptes du Département des Landes

Le budget 2014 du Conseil général a été adopté hier. Il est marqué par une hausse de l’investissement, qui représente un quart du budget, une maîtrise de l’endettement et des dépenses de gestion. La fiscalité directe reste stable.

Le budget primitif 2014 du Conseil général a été adopté, ce matin, par 26 voix pour et 4 contre, celles du groupe d’opposition.
Ce budget s’établit à 467M€, dont un quart correspond à des dépenses d’investissement. Ces dépenses, en augmentation de 10%, concernent les interventions directes de la collectivité (voirie, collèges, projets de développement économique et touristique) pour 62M€, le reste étant partagé entre les aides aux collectivités (37M€) et le remboursement du capital de la dette (10M€).

En matière de fonctionnement, les crédits consacrés au secteur de la solidarité représentent 212M€, soit près de 60% du budget.
Les allocations individuelles de solidarité (APA, RSA et prestation de compensation du handicap), dont les montants et les conditions d’attribution sont décidés à l’échelon national, pèsent près de 92M€.
Les intérêts de la dette s’élèvent à 2,2M€ et les autres charges de fonctionnement ne progressent que de 1,7%.

Pour financer ce budget, les élus ont décidé d’inscrire un recours à l’emprunt de 54M€, qui vient compléter les recettes liés aux dotations de l’Etat (81M€), à la fiscalité indirecte transférée (83M€), aux droits de mutation (48M€) et au panier fiscal (127,3M€).
Seul impôt direct prélevé par le Département, la taxe sur le foncier bâti rapportera 60M€. Son taux, le plus faible des départements d’Aquitaine, reste inchangé par rapport à l’an passé.
« Nous ne souhaitons pas alourdir les impôts des Landais, a plaidé Xavier Fortinon en l’absence du délégué aux finances Dominique Coutière retenu par le dossier Gascogne. Aussi le produit des impôts locaux prélevés par le Conseil général représente 254€ par habitant contre 291€ en moyenne régionale et 313 € en moyenne nationale. » Xavier Fortinon a également brossé un tableau de l’état de la dette. L’encours est stable par rapport à 2013. Il s’élève à 134M€ avec une durée moyenne de remboursement de 12,5 ans et une capacité de désendettement de 2,5 ans.
« 100% de nos emprunts sont classés 1A sur le barème Gisller des risques, soit le niveau le plus bas » a fait remarquer le Conseiller général de Mimizan. « Ici, nous n’avons pas d’emprunts toxiques ni même à risque » s’est félicité Henri Emmanuelli.

Un satisfecit de gestion partagé par l’opposition, qui s’est félicité de la progression des dépenses d’investissement et de la maîtrise des dépenses de fonctionnement.
En revanche, Alain Dudon a critiqué la baisse des dotations de l’état ainsi que l’augmentation des droits de mutation prévue dans le pacte de confiance et de responsabilité du gouvernement. « En votant contre ce budget, ce n’est pas la gestion du Département que nous voulons sanctionner, mais la politique du gouvernement envers les collectivités » a précisé le maire et conseiller général UMP de Biscarrosse.
Il est vrai que sur la gestion, malgré les difficultés liées à la crise, les voyants sont au vert. Henri Emmanuelli a rappelé hier que les Landes étaient classées deuxième département de France le mieux géré dans l’enquête nationale du Point et du site spécialisé dans les comptes des collectivités locales, Décomptes Publics.
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Consultez le budget primitif 2014
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